Leçon 6 - Les bâtisseurs (archantes)


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Le Professeur : Les archantes, les bâtisseurs dans notre langue, ou encore les “nains“ comme certains aiment les surnommer. Chers élèves, leur culture me fascine depuis mon plus jeune âge ; autant dire un bon nombre d’années !
Une élève : Vous n’êtes pas si vieux Professeur !
Tom : Vous êtes même super énergique pour votre âge ! surenchérit Thomas en cherchant à bien se faire voir.
Le Professeur : Vous êtes gentils… Pour revenir sur les bâtisseurs, malheureusement comme pour les lémuriens, ils ont tout bonnement disparu depuis la bataille des Terres brûlées. Ce qui ne nous empêchera pas de les étudier, s’empressa-t-il d’ajouter alors que Tom rangeait déjà ses affaires. Les bâtisseurs… de vrais passionnés d’art, de beauté, d’artisanat. Quand j’y repense, des cités et objets aussi ingénieux que sublimes…
Tom : Je croyais qu’ils étaient de valeureux guerriers malgré qu’ils soient tout petits ?
Le Professeur : Les bâtisseurs étaient certes redoutables, mais très peu de choses auraient pu les convaincre de prendre les armes. Derrière leur apparence solide et leur voix rauque, se cachaient des pacifistes au grand cœur. Vous seriez étonnés. Leur chant est aussi doux que les rivières qui s’écoulent dans les Hauts-Monts. Chez eux, l’Histoire se raconte en chansons. Et qu’est-ce qu’ils savent raconter ! Enfin, qu’est-ce qu’ils savaient raconter… se remémora le Professeur, les élèves suspendus à ses lèvres.
Un jeune homme au premier rang : Et pour les tatouages ?
étinceleur carte du monde pangée
Le Professeur : Sur tout le corps, même parfois sur le visage. Mais ce n’était jamais des tatouages guerriers, toujours de magnifiques œuvres réalisées à même la peau. Des décors, des légendes, des oiseaux, des fleurs…
Tom déroulant une carte de la Pangée : Euh Professeur, où vivent-ils ?
Le Professeur : Ils habitaient Faurgue, une cité sur pilotis à flanc de falaise Thomas… Dès l’aube, ils travaillaient ; toute la nuit, chants festifs et joie de vivre étaient de rigueur. Mais je crains qu’ils aient disparu à jamais… regretta le Professeur en laissant rouler une larme sur sa joue.